UNE FEMME DU MAINE MEURT DU VIRUS DE LA TIQUE DU CERF
Ce rapport décrit le cas d'une femme âgée du Maine, chez qui on a diagnostiqué post-mortem un virus rare de la tique du cerf, connu sous le nom de virus Powassan. Cette femme de 72 ans a été admise à l'hôpital pour des myalgies, des frissons et une éruption d'érythème migrant sur l'omoplate gauche. Elle aurait subi deux piqûres de tiques en l'espace d'un mois.
On lui a prescrit 14 jours de doxycycline et on l'a renvoyée chez elle.
Le lendemain, elle est revenue à l'hôpital, souffrant d'une maladie aiguë avec fièvre, arthralgies et céphalées. La ceftriaxone intraveineuse a été ajoutée à son traitement. Mais son état a continué à se détériorer.
Dans les 24 heures suivant son admission, elle a développé une instabilité hémodynamique, des hallucinations visuelles et une confusion.
"Au quatrième jour d'hospitalisation, elle était obtuse et hypotendue. Le cinquième jour, elle a été intubée", écrivent Cavanaugh et al.
Les antibiotiques administrés à la patiente ont été remplacés par de la vancomycine, de la pipéracilline-tazobactam, de la doxycycline et de l'acyclovir, puis par de la vancomycine et du méropénem.
"Elle était thrombocytopénique (plaquettes 21 000) et avait développé une lésion rénale aiguë oligurique", selon Cavanaugh.
Malheureusement, la femme est décédée 10 jours après son entrée à l'hôpital.
Retrouvez l'intégralité de l'article écrit par le Dr Daniel Cameron ici.
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